Après le dépôt de bilan de Camaïeu, le redressement judiciaire de la marque de bougies My Jolie Candle, les temps semblent durs pour les entreprises. Loin d’être fini, c’est parti pour continuer si on en croit le collectif composé de marques fondées sur internet We Are Lucioles. Ces dernières, lumineuses par leur modèle entrepreneurial éthique, mais fragiles par leur taille et leur dépendance à internet, alertent sur le sujet. Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’économie Bruno Le Maire, le collectif fait la « chronique d'une mort annoncée ». La moitié de ces marques rencontre des problèmes financiers qui menacent leur activité avec une chute de 15 % de leurs ventes en 2022. Le coupable est une baisse du pouvoir d’achat et une hausse générale des matières premières et des coûts d'acquisition liés à la loi RGPD sur les données. Pour des PME dédiées à l’artisanat local, ce sont des défis de taille à surmonter, mais ils restent surmontables avec de l’aide. Le collectif demande donc au gouvernement des subventions, des aides à l’investissement, des facilités pour l’obtention de prêts bancaires et une adaptation des charges au cas par cas. Pour soutenir cette initiative ou devenir une luciole vous aussi : wearelucioles.org.https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/actu/0701955757700-cout-d-acquisition-l-appel-a-l-aide-des-marques-nees-en-ligne-348814.php